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Le Club de Paris accueille l'Inde

 

Le 6 mai 2019, le Club de Paris a tenu sa réunion mensuelle, avec l’Inde pour la première fois à la table, en qualité d’observateur.

Cette participation fait suite à la décision de l’Inde de travailler avec le Club de Paris. A ce jour, le Club compte 22 membres permanents, ainsi que la Chine et l’Afrique du Sud qui participent aux travaux du Club de Paris sur une base ad hoc.

Le Club de Paris salue la décision de l’Inde. Cela reflète les efforts continus du Club de Paris en faveur de l’inclusion des créanciers émergents, qui a débuté avec l’adhésion du Brésil et de la Corée comme membres permanents en 2016, après celle d’Israël en 2014. La décision de l’Inde renforce le rôle du Club comme principal forum international pour la restructuration des dettes bilatérales officielles.

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Welcome India

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Lundi, 6 mai, 2019 - 17:45

Atelier de travail du Forum de Paris, Bali le 11 octobre 2018

 

Coûts et opportunités de la dette collatéralisée

 

24 pays prêteurs et emprunteurs et 4 institutions et organisations financières internationales se sont réunis le 11 octobre 2018 lors de l'Atelier du Forum de Paris, qui s'est tenu à Bali en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, pour discuter des coûts et des opportunités de la dette collatéralisée.

L’actualité récente en matière de dette collatéralisée pose la question de son impact sur la soutenabilité de la dette et sur le processus de restructuration. L’Atelier du Forum de Paris s’était donné pour objectif d’analyser les coûts et les opportunités de la dette collatéralisée et d’examiner les moyens de mieux prendre en compte ces instruments de dette lors de l’évaluation de la viabilité de la dette.

Les pays emprunteurs peuvent percevoir la dette collatéralisée comme une opportunité de répondre aux besoins de financement de leur développement, en améliorant leur accès au crédit (lorsqu’un financement conventionnel n'est pas disponible). Du côté des créanciers, qu'il s'agisse de prêteurs bilatéraux privés ou souverains, la dette collatéralisée améliore leur séniorité compte tenu de l’actif garantissant la transaction – lorsque la situation économique se détériore, le remboursement de ces créanciers est davantage assuré que pour les créanciers conventionnels.

Cependant, au regard des cas passés, il n’est pas évident que la dette collatéralisée soit un instrument financier plus intéressant sur le long terme. Les participants ont ainsi souligné au cours de l'atelier que les opportunités pourraient devenir des risques et même compromettre à terme la viabilité de la dette du pays emprunteur, en particulier lorsque le niveau de la dette collatéralisée est élevé :

  1. Les prêteurs ont tendance à fonder leur décision de prêt sur la valeur de l’actif collatéralisé plutôt que sur la capacité de remboursement de l’emprunteur pour assurer le service de sa dette. Cela peut conduire au surendettement du débiteur et retarder les réformes économiques jusqu'à ce qu'une restructuration de la dette devienne inévitable.
  2. Ces instruments complexes pourraient conduire à une « comptabilité créative » et partant, une mauvaise comptabilisation de la dette dans l'analyse de soutenabilité de la dette.
  3. Dans certains pays emprunteurs, la dette collatéralisée représente la plus grande part de la dette et peut compromettre une grande part des recettes totales, ce qui réduit les marges de manœuvre du pays emprunteur dans la gestion de ses ressources. Cela encourage également une « course à la séniorité » entre les prêteurs, tout en décourageant les emprunts classiques. Certains prêteurs multilatéraux et officiels ont inclus dans leurs contrats une clause de « negative pledge », interdisant un emprunteur de gager certains actifs.
  4. Lorsque la dette d’un emprunteur est insoutenable et doit être restructurée, le succès du processus de restructuration peut être limité : i) car les prêteurs de dette collatéralisée considèrent être plus séniors que les autres prêteurs conventionnels, rendant moins évidente la hiérarchie des créanciers et créant des obstacles au partage du fardeau ; ii) par les complexités juridiques souvent attachées au contrat de prêt ; iii) par la dette cachée que le pays emprunteur peut avoir exclue de son bilan.

Pour faire face à ces défis, les participants ont souligné la nécessité d'améliorer la transparence de la dette et les pratiques de financement soutenable, afin de faciliter le partage d’information sur la dette collatéralisée.

Les participants ont convenu que le partage des données est une première étape, mais que cela ne résout ni la course à séniorité ni les complexités juridiques en matière de restructuration de la dette. Dans un processus de restructuration de la dette, la coordination des créanciers constituera un défi majeur pour le règlement rapide et ordonné de la crise de la dette et pour un partage équitable du fardeau entre les créanciers.

La dette collatéralisée est une question complexe qui doit être discutée dans les forums traitant de questions de dette, et dont les IFIs et le G20 doivent se saisir. Le Forum de Paris poursuivra cette réflexion lors de sa prochaine conférence annuelle.

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20181011ParisForum Workshop Bali

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Jeudi, 20 décembre, 2018 - 11:15

Participation du Club de Paris au Forum de Paris sur la Paix

 

Participation du Club de Paris à la discussion « Retour vers le futur : face au défi de la dette »

 

Odile Renaud-Basso a représenté le Club de Paris lors d’une conférence consacrée aux défis de l’endettement souverain, à l’occasion du Forum de Paris sur la Paix, le 12 novembre 2018.

Cette session réunissait des personnalités d’horizon divers : universitaires et monde de la recherche (Jean Pisani-Ferry et Yves Tiberghien), think tank (Kenichiro Sasae du Japan Institute of International Affairs), et organisations internationales (Hugh Bredenkamp du FMI et Odile Renaud-Basso, Présidente du Club de Paris).

La conférence avait vocation à discuter des questions relatives à l’endettement souverain dans un contexte où le niveau élevé et le rythme de croissance de la dette dans les économies avancées et les pays en développement représentent des sources de vulnérabilités croissantes. Plusieurs thématiques ont ainsi été abordées : dynamique de la dette dans de nombreux pays développés suite à la crise financière de 2007-2008 et fragilité de la trajectoire face aux chocs externes comme un choc de taux, réendettement des pays en développement, malgré les annulations de dette importantes accordées aux pays les plus pauvres dans les années 1990-2000, (Initiative Pays Pauvres Très Endettés, PPTE) ; mais également la situation de la Chine, à la fois créancier émergent majeur et emprunteur dynamique sur les marchés financiers.

Odile Renaud-Basso a présenté le rôle du Club de Paris, principal forum international de restructuration des dettes officielles bilatérales. Son expertise en matière de coordination des créanciers officiels, bâtie sur 60 années d’existence et plus de 430 accords de restructuration de dette, a été soulignée. La flexibilité du Club et sa pertinence y compris pour des pays créanciers non membres du Club de Paris a notamment été rappelée, 35 % des traitements de dette réalisés par le Club de Paris ayant été conclus avec des créanciers non membres. Le Club de Paris est par ailleurs en perpétuelle évolution, avec l’adhésion de créanciers émergents tels qu’Israël en 2014 et le Brésil et la Corée du Sud en 2016, et la participation régulière de la Chine et de l’Afrique du Sud à certains de ses travaux. La Présidente du Club de Paris a insisté sur l’importance du dialogue entre toutes les parties prenantes sur les questions de dette souveraine, mettant en valeur le rôle joué par le Forum de Paris depuis 2013, enceinte de dialogue réunissant pays créanciers comme débiteurs, et visant à développer une approche commune des sujets d’endettement souverain et identifier des bonnes pratiques pour prévenir les risques. Le Forum de Paris a par exemple été en 2016 à l’origine de la première définition des principes de financement soutenable, qui ont ensuite été adoptés par les pays membres du G20 en 2017, et qui visent à renforcer la transparence, la soutenabilité des financements, et la coordination des créanciers souverains. La question de la mise en œuvre de ces principes et de l’adoption de bonnes pratiques comparables par les créanciers privés fait aujourd’hui l’objet de travaux au sein du G20 comme du Club de Paris.

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Paris Peace Forum_Back to the future_2018 11 12

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Lundi, 12 novembre, 2018 - 16:30

Conférence organisée par l'ODI sur la hausse de l'endettement en Afrique

 

Participation du Secrétariat du Club de Paris à la conférence organisée par l’Overseas Development Institute (ODI) sur la hausse de l’endettement en Afrique

 

Isabelle Bui, Secrétaire générale du Club de Paris, est intervenue lors de la session consacrée aux restructurations de la dette souveraine, au cours d’une conférence dédiée à l’endettement en Afrique et organisée par le think tank Overseas Development Institute (ODI) le 6 novembre 2018, à Londres.

Cette session réunissait des intervenants issus des institutions internationales (ONU/CNUCED, Club de Paris), du secteur privé (Clifford Chance) ainsi qu’un représentant de la société civile (l’ONG One).

Dans un paysage de la dette souveraine en mutation, caractérisé par des vulnérabilités croissantes des pays à faible revenu, des créanciers plus divers et des instruments plus complexes, le Club de Paris a défendu pendant cette conférence, l’approfondissement de la coordination des créanciers officiels, à travers notamment l’élargissement du Club de Paris aux créanciers émergents. Il a également rappelé l’importance d’un dialogue entre toutes les parties prenantes, pays créanciers comme débiteurs, afin de développer des analyses communes des risques actuels mais également réfléchir aux moyens de prévenir de nouvelles crises, mettant en avant le travail réalisé ces dernières années par le Forum de Paris. C’est notamment au sein de ce Forum qu’une première définition des principes de financement soutenable a été faite en 2016, conduisant à leur adoption en 2017 par les pays membres du G20. La mise en œuvre de ces principes par l’ensemble des acteurs, créanciers officiels, créanciers privés et pays emprunteurs doit désormais être l’une des priorités de la communauté internationale afin de réduire les risque de nouvelle crise de dette dans les pays en développement.

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Conference ODI Africa's rising debt

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Mardi, 6 novembre, 2018 - 11:30

6ème conférence du Forum de Paris 2018

 

Le Forum de Paris appelle à renforcer la transparence et la soutenabilité de la dette

 

46 pays prêteurs et emprunteurs et 9 institutions financières internationales et organisations internationales, se sont réunis le 21 juin 2018, en présence de représentants de la société civile, lors de la 6ème Conférence du Forum de Paris dont le Chairman's Summary est désormais disponible.

Le Forum de Paris a permis aux participants de discuter des mécanismes permettant de prévenir le surendettement de certains pays en développement, dans un contexte marqué par des vulnérabilités croissantes liées à la hausse et à la composition de l’endettement dans ces pays. Au cours de la journée, les participants ont analysé les causes sous-jacentes du réendettement de ces pays pour identifier des solutions opérationnelles de long terme.

Reconnaissant l’importance des besoins de financement nécessaire au développement des pays, les participants ont échangé sur les bonnes pratiques permettant d’assurer la compatibilité du financement du développement avec la soutenabilité de la dette du pays emprunteur.

La responsabilité partagée de tous, prêteurs comme emprunteurs, a été rappelée. « Nous, pays prêteurs, emprunteurs, créanciers privés : n’oublions pas que nous partageons un même destin. Il est essentiel de trouver des mécanismes permettant d’assurer le financement du développement de manière soutenable » a indiqué Guillaume Chabert, Co-Président du Forum de Paris.

Les Principes opérationnels en faveur du financement soutenable adoptés par les pays membres du G20 ainsi que les Principes et Lignes directrices favorisant des pratiques de financement soutenable dans les crédits à l’exportation de l’OCDE ont été rappelés lors des débats qui se sont concentrés sur l’évaluation de la mise en œuvre de ces initiatives par tous.

Les participants ont également discuté en détail de la meilleure manière d’améliorer la transparence sur les données de dette, évoquant la nécessité de renforcer l’appareil statistique et l’organisation interne pour consolider les données de dette ainsi que les besoins d’assistance technique requis dans beaucoup de pays emprunteurs, mais également prêteurs.

Enfin, la conférence a été l’occasion de revenir sur certaines pratiques d’endettement pouvant faire peser des risques sur la soutenabilité de la dette à long terme, notamment la question des prêts collatéralisés.

 

Cette 6ème conférence annuelle a rassemblé les 22 membres permanents du Club de Paris, ses participants ad hoc (Chine), les membres du G20 (Arabie Saoudite, Argentine, Inde, Indonésie et Mexique), des membres de l’Union européenne (Pologne, République Tchèque) et des représentants de pays émergents et en développement (Cameroun, Chili, Colombie,  Egypte, Gabon, Gambie, Guinée, Haïti, Jordanie, Kenya, Malaisie, Mozambique, Philippines, République Démocratique du Congo, Sénégal et Vietnam). Des organisations internationales telles que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement, la Banque Asiatique de Développement, la Banque Centrale Européenne, la CNUCED, la Commission Européenne, le Mécanisme Européen de stabilité ainsi que l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), ont également participé à cette conférence. Enfin, ont également participé des Organisations Non Gouvernementales (ONG), telles que ONE, Erlassjahr (Jubilee Allemagne), Jubilee Debt Campaign UK, Eurodad, CCFD-Terre solidaire, Plateforme Dette et développement et CATM France (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes).

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Paris Forum

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6th conference parisforum 2018

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Jeudi, 21 juin, 2018 - 11:30

Au 31 décembre 2017

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Jeudi, 21 juin, 2018 - 19:00

Le Club de Paris publie des données détaillées sur ses créances au 31 décembre 2017

 

Depuis 2008, le Club de Paris publie annuellement le montant des créances que ses membres détiennent sur les États étrangers.

Ces créances sont détenues par les Etats membres du Club de Paris, soit directement, soit à travers leurs organismes officiels (notamment les agences de crédit à l’exportation et les agences d’Aide Publique au Développement).

Le tableau publié sur le site du Club de Paris indique le montant total des créances au 31 décembre 2017 détenues par ses membres sur chaque pays emprunteur, en distinguant les créances d’Aide publique au développement (APD) et les créances qui ne relèvent pas de l’APD (NAPD). Les encours sont agrégés au niveau de chaque pays emprunteur.

Le montant total des créances du Club de Paris, hors intérêt de retard, s’élève à 313 milliards de dollars, dont 163 milliards de dollars de créances APD et 150 milliards de créances NAPD.

Certains montants pour lesquels les créanciers du Club de Paris ont décidé d’accorder un allègement de dette peuvent encore apparaître dans ce tableau pour des raisons techniques, notamment en raison des délais de signature des accords bilatéraux.

La moitié des pays emprunteurs figurant dans ce tableau a toujours assuré le remboursement de sa dette à l’égard des créanciers du Club de Paris. La plupart des pays mentionnés dans le tableau ci-après a une très faible probabilité de demander au Club de Paris une restructuration de dette dans le futur, compte tenu de leurs perspectives macroéconomiques actuelles. Depuis la création du Club de Paris, quatre-vingt-dix pays ont négocié un accord avec le Club de Paris.

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Jeudi, 21 juin, 2018 - 19:00

Publication du rapport annuel 2017 du Club de Paris

 

Le rapport annuel 2017 du Club de Paris est maintenant disponible sur le site internet du Club de Paris.

2017 a été une année très riche pour le Club de Paris, qui a démontré le rôle décisif qu’il a à jouer sur les questions de dette souveraine, en tant qu’outil indispensable de coordination et de partage d’informations.

En 2017, le Club de Paris a œuvré pour faire émerger des pratiques de financement soutenable. Une étape importante a été franchie dans le renforcement de l’architecture financière internationale avec l’adoption par les pays membres du G20 de principes opérationnels de financement soutenable en mars 2017. Cette thématique a irrigué tous les travaux et événements organisés par le Club de Paris durant l’année, que ce soit dans les discussions qu’il a pu avoir avec les pays emprunteurs ou dans le dialogue qu’il a pu mener avec les créanciers officiels et privés.

Par ailleurs, le Forum de Paris a poursuivi son expansion avec l’organisation, en sus de sa conférence annuelle qui a réuni des représentants de plus de quarante pays prêteurs et emprunteurs, d’une conférence régionale en Afrique australe sur le thème du financement soutenable. Ce nouveau format, qui a démontré toute sa pertinence pour permettre des échanges francs et réguliers entre pays prêteurs et emprunteurs, sera poursuivi en 2018.

Notes de contexte

1. Le Club de Paris s’est réuni pour la première fois en 1956. Il s’agit d’un groupe informel de gouvernements créanciers des pays industrialisés. Il se réunit à Paris avec les pays emprunteurs afin de négocie avec eux un réaménagement de leurs dettes.

2. Les membres du Club de Paris sont les suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, Finlande, France, Irlande, Israël, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

3. La publication d’un rapport annuel, depuis 2008, témoigne de l’engagement des créanciers du Club de Paris à contribuer à une plus grande transparence du travail et du fonctionnement du Club de Paris.

4.  Le rapport annuel 2017 du Club de Paris comprend les quatre grands chapitres suivants :

-- un chapitre sur le financement soutenable et la prévention de niveaux de dette excessifs dans les pays à faible revenu,

-- un chapitre sur la transparence et le partage de l’information,

-- un chapitre sur l’engagement du Club de Paris avec le secteur privé dans la promotion d’un financement soutenable,                                                                                                       

-- un chapitre sur la première conférence régionale en Namibie : un nouveau format pour promouvoir les bonnes pratiques.

A ces quatre grandes parties, s’ajoutent une présentation du rôle du Club de Paris ainsi que l’encours du Club de Paris sur les pays emprunteurs.

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rapport annuel 2017 ClubdeParis

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Jeudi, 21 juin, 2018 - 15:00

Réunion annuelle du Club de Paris avec les créanciers du secteur privé

 

DANS UN CONTEXTE DE VULNERABILITES CROISSANTES LIEES A UNE HAUSSE DE L’ENDETTEMENT DES PAYS EN DEVELOPPEMENT, LES CREANCIERS OFFICIELS ET PRIVES S’ENGAGENT A PROMOUVOIR UNE PLUS GRANDE TRANSPARENCE ET UNE PLUS FORTE SOUTENABILITE DE LA DETTE

 

Des représentants des créanciers officiels et privés se sont réunis à Paris le 20 juin à l’occasion de la 18ème réunion annuelle entre l’Institute of International Finance et le Club de Paris, pour partager leurs analyses quant à la hausse de l’endettement public dans un certain nombre de pays en développement et les vulnérabilités qui y sont associées, y compris en examinant des situations concrètes.  Cette réunion annuelle entre le Club de Paris et l’IIF est une opportunité unique pour favoriser le dialogue et la coopération entre tous les créanciers et pour discuter des évolutions récentes en matière de dette souveraine.

Les créanciers ont analysé les nouvelles tendances dans le paysage de la dette souveraine, en portant une attention particulière aux pays en développement. Un nombre élevé de ces pays fait face à des risques accrus de surendettement, sous l’effet d’une augmentation du stock de leur dette publique et le recours accru à des instruments de dette plus variés et plus complexes.

Les participants ont échangé sur la situation économique et financière de plusieurs pays en développement dont la soutenabilité de la dette est compromise. En particulier, ils ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la situation financière de certains pays d’Afrique sub-Saharienne, actuellement en risque élevé de surendettement, voire en situation de surendettement, alors même qu’ils ont bénéficié récemment d’allégements de dette dans le cadre de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés.

Les participants ont par ailleurs partagé leur analyse de la situation financière de quelques pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, et notamment du Venezuela et de la Barbade, tous deux actuellement en défaut sélectif.

Tout en rappelant la responsabilité partagée du pays emprunteur et de ses créanciers dans le maintien de l’endettement sur une trajectoire soutenable, les participants ont reconnu l’intérêt de l’ensemble des créanciers, publics comme privés, à développer des pratiques de financement soutenable. Les représentants du secteur public ont réaffirmé leur engagement, qui s’est notamment matérialisé par l’adoption par le G20 des Principes Opérationnels du Financement Soutenable. L’IIF a présenté les principales composantes des Principes pour la Transparence de la Dette qui devraient permettre d’accompagner les prêteurs et emprunteurs dans leur analyse de soutenabilité de la dette. Ces Principes, en cours de définition, ont vocation à être adoptés en octobre 2018 par le Groupe des Trustees des Principes pour des Flux de Capitaux Stables et des Restructurations équitables de la Dette Souveraine.

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20180620 parisclubiif

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Mercredi, 20 juin, 2018 - 18:00

Deuxième conférence régionale du Forum de Paris à Saint Kitts & Nevis

 

Le Forum de Paris et la Banque Centrale des Caraïbes Orientales ont co-organisé la deuxième Conférence Régionale du Forum de Paris

 

Le Forum de Paris et la Banque Centrale des Caraïbes Orientales ont co-organisé la deuxième conférence régionale du Forum de Paris consacrée au renforcement de la résilience financière et des capacités de gestion de la dette dans les pays caribéens exposés à des chocs externes.

Des représentants des Ministères des finances, de la Banque Centrale des Caraïbes Orientales, du Club de Paris et des institutions financières internationales, parmi lesquelles la Banque de Développement des Caraïbes, le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale, se sont réunis à Saint Christophe et Niévès le 12 avril pour partager leurs réflexions et leurs expériences en matière de résilience financière et de gestion de la dette.

Durant cette conférence, les participants ont débattu de la manière de renforcer la résilience aux chocs externes, à travers notamment les innovations financières, et d’améliorer la gestion de la dette publique. Les discussions ont porté sur la manière d’atténuer l’impact des chocs externes sur les finances publiques, par exemple via la constitution de marges de manœuvre budgétaires contra-cycliques, l’émission d’obligations de long terme en monnaie locale et le recours accru à des mécanismes assurantiels et des instruments de dette contingents. Les participants ont également partagé leur point de vue en matière d’amélioration de la gestion des finances publiques.

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Paris Forum regional conference in St Kitts and Nevis

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Jeudi, 12 avril, 2018 - 00:00

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