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Le Club de Paris publie des données détaillées sur ses créances au 31 décembre 2016

 

Depuis 2008, le Club de Paris publie annuellement le montant des créances que ses membres détiennent sur les États étrangers.

Ces créances sont détenues par les Etats membres du Club de Paris, soit directement, soit à travers leurs organismes officiels (notamment les agences de crédit à l’exportation et les agences d’Aide Publique au Développement).

Ce tableau contient des données détaillées qui couvrent tous les types de créances détenues sur l’ensemble des pays par les membres du Club de Paris. Il inclut par conséquent des catégories de débiteurs très différents, dont environ la moitié a toujours assuré un paiement de sa dette à l’égard des créanciers du Club de Paris. Quatre-dix pays listés dans le tableau ont négocié un accord avec le Club de Paris à un moment ou un autre dans le passé. La plupart des pays mentionnés dans le tableau ci-après a une très faible probabilité de demander au Club de Paris un allègement de dette dans le futur, compte tenu de leurs perspectives macroéconomiques actuelles.

Le tableau publié sur le site du Club de Paris indique le montant total des créances au 31 décembre 2016 détenues par ses membres sur chaque pays débiteur, en distinguant les créances d’Aide publique au développement (APD) et les créances qui ne relèvent pas de l’APD (NAPD). Les encours sont agrégés au niveau de chaque pays débiteur.

Le montant total des créances du Club de Paris, hors intérêt de retard, s’élève à 301 milliards de dollars, dont 151 milliards de dollars de créances d’APD et 150 milliards de créances NAPD.

Certains montants pour lesquels les créanciers du Club de Paris ont décidé d’accorder un allègement de dette peuvent encore apparaître dans ce tableau pour des raisons techniques, notamment pour délais de signature des accords bilatéraux.

 

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Mercredi, 21 juin, 2017 - 18:45

Publication du rapport annuel 2016 du Club de Paris

 

Le rapport annuel 2016 du Club de Paris est maintenant disponible sur le site internet du Club de Paris.

2016 a été une année historique pour le Club de Paris, en terme de reconnaissance sur la scène internationale, d’élargissement à deux nouveaux membres et de contribution à la réflexion sur la thématique de la dette souveraine.

Le 60ème anniversaire du Club de Paris a été célébré le 1er juillet, en même temps que l’adhésion de la Corée, en qualité de 21ème membre permanent, marquant ainsi l’aboutissement de près de 20 années de coopération. Cette journée exceptionnelle a rassemblé des représentants officiels de haut niveau pour discuter des enjeux du financement soutenable et de la coordination des restructurations de dettes souveraines.

Le Brésil a rapidement rejoint la Corée, devenant ainsi le 22ème membre permanent du Club de Paris, le 29 novembre, lors de la 4ème Conférence du Forum de Paris. Ces deux adhésions traduisent la capacité du Club à approfondir son association avec des créanciers émergents et renforcent son rôle de principal forum international pour la restructuration de la dette souveraine.

La 4ème Conférence du Forum de Paris a également permis aux représentants de plus de quarante pays créanciers et débiteurs souverains et de dix organisations internationales de poser les bases de futurs principes de financement soutenable, au cours d’une session ouverte à la presse et à la société civile.

En 2016, le Club de Paris et l’Institute of International Finance (IIF) ont souhaité poursuivre leur réflexion commune à l’occasion de leur 16ème réunion annuelle. Cette rencontre entre les créanciers publics et privés leur a permis de partager leurs points de vue sur l’environnement macroéconomique, l’impact des flux de capitaux mondiaux sur les marchés émergents et la gestion de la dette souveraine.

Enfin, l’année 2016 a été rendue historique par le communiqué des chefs d’Etats et de gouvernement du G20, lors du sommet de Hangzhou, qui a pour la première fois fait une référence explicite au Club de Paris en tant que « principal forum international pour la restructuration de la dette bilatérale officielle ». Cette déclaration est d’autant plus symbolique qu’elle a été signée sous la présidence chinoise du G20, la Chine étant un membre ad-hoc du Club de Paris depuis quelques années.

Notes de contexte

1. Le Club de Paris s’est réuni pour la première fois en 1956. Il s’agit d’un groupe informel de gouvernements créanciers des pays industrialisés. Il se réunit à Paris avec les pays débiteurs afin de négocie avec eux un réaménagement de leurs dettes.

2. Les membres du Club de Paris sont les suivants : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Fédération de Russie, Finlande, France, Irlande, Israël, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

3. La publication d’un rapport annuel, depuis 2008, témoigne de l’engagement des créanciers du Club de Paris à contribuer à une plus grande transparence du travail et du fonctionnement du Club de Paris.

4.  Le rapport annuel 2016 du Club de Paris comprend les cinq grands chapitres suivants :

-- un chapitre sur l’adhésion de la Corée et du Brésil en qualité de membres permanents du Club de Paris,

-- un chapitre sur la célébration des 60 ans du Club de Paris,

-- un chapitre sur la 4ème Conférence du Forum de Paris, qui renforce la coopération mondiale en matière de dette souveraine,

-- un chapitre sur le renforcement de la coopération avec le secteur privé,

-- un chapitre sur la contribution du Club de Paris sur la révision des principes de l’OCDE en matière de prêts soutenables.

A ces cinq grandes parties, s’ajoutent des annexes détaillées, notamment sur la présentation, le fonctionnement et les principes du Club de Paris, ainsi que l’encours du Club de Paris sur les pays débiteurs.

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rapport annuel 2016

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Mercredi, 21 juin, 2017 - 18:15

Atelier du Forum de Paris - Assemblées de Printemps

 

Atelier sur la dette souveraine

 

Le Forum de Paris réunit à la fois des créanciers et des débiteurs souverains afin de favoriser les discussions sur les problèmes inhérents à la dette souveraine et avec la participation d’universitaires et d’ONG ; sa 5ème  conférence annuelle aura lieu en novembre 2017.

 

Remarques introductives : Guillaume Chabert, Co-Président du Club de Paris

 

Comment éviter un nouveau cycle d'endettement et favoriser un financement durable du développement ?

Conférencier principal : Tao Zhang, Directeur général adjoint, FMI

Premier intervenant : Jacques Assahoré Konan, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Côte d’Ivoire

Dans un contexte de vulnérabilité économique et financière dans de nombreux pays à faible revenu, les risques d’un nouveau cycle de surendettement sont réels, y compris pour les pays qui ont déjà bénéficié d’initiatives d’allégement de la dette telles que PPTE. A cet égard, il est essentiel de promouvoir des pratiques de financement saines et durables telles qu’elles sont reconnues dans le Programme d’action d’Addis-Abeba.

Questions clés :

  • Comment éviter un nouveau cycle d'endettement ?
  • Quelles leçons créanciers et débiteurs peuvent-ils tirer de l’initiative PPTE ?
  • Pourquoi il ne peut y avoir d’ “initiative PPTE 2.0” ?

Comment s’assurer que les créanciers du secteur privé contribuent de manière adéquate aux restructurations de dette futures ?

Premier intervenant : Kim Solberg, Ministère des Finances, Pays-Bas

Au cours des dernières décennies, de nombreux pays à faible et moyen revenu se sont tournés vers des marchés obligataires extérieurs pour financer leurs besoins de développement. Depuis 1970, alors que la part de leur dette extérieure détenue par des créanciers officiels est demeurée globalement constante (45% contre 47%), les banques commerciales, qui détenaient 37 % de leur dette extérieure, ont été en grande partie remplacées par des créanciers obligataires, qui en détiennent maintenant 42%. Cette tendance a pris de l’ampleur depuis la crise financière de 2008 et s’est particulièrement accélérée au cours des dernières années pour les pays à faible revenu.

Questions clés :

  • Comment faire face aux situations où seuls certains des obligataires commerciaux sont couverts par des clauses d’action collective ?
  • Comment garder les créanciers commerciaux autour de la table pendant les programmes du FMI et à quelles conditions ?
  • Comment convaincre les créanciers commerciaux d’accepter un échange de dette en-dehors des situations de défaut ? Comment s’assurer que les créanciers commerciaux négocient de bonne foi avec les pays débiteurs ?

Remarques de conclusion

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Paris Forum Workshop avril 2017

Date de l'événement: 

Jeudi, 20 avril, 2017 - 14:00

Le Brésil est devenu le 22ème membre du Club de Paris

 

Après la Corée le 1er juillet, le Brésil est le deuxième grand créancier à adhérer au Club de Paris cette année. L'adhésion du Brésil est un pas en avant dans l'élargissement du Club de Paris aux créanciers émergents, ce qui renforce le positionnement du Club de Paris en tant que principal forum international de restructuration de la dette bilatérale officielle, comme l’ont reconnu les dirigeants du G20 dans leur communiqué à Hangzhou.

Le Ministre des Finances du Brésil, Henrique Meirelles, a formalisé l’adhésion du Brésil au Club de Paris comme 22e membre.

Le Brésil joue un rôle croissant en tant que créancier souverain ces dernières années et a une longue histoire de coopération avec le Club de Paris. Depuis 1985, le Brésil a participé à 65 négociations du Club de Paris en tant que créancier ; ces traitements ont bénéficié à 19 pays débiteurs.

En tant que membre du Club de Paris, le Brésil sera en mesure de mieux influencer l'agenda financier international et d'avoir plus de poids dans les futures négociations de restructuration de dette souveraine. Le Brésil se conformera aux Principes du Club de Paris --solidarité, consensus, partage d'information, conditionnalité, approche au cas par cas et comparabilité de traitement- qui ont été conçus comme cadre pour favoriser un dialogue ouvert et constructif entre créanciers souverains.

 

Notes de contexte

1. Le Club de Paris a été formé en 1956. C’est un groupe informel de créanciers publics des pays industrialisés les plus importants et le principal Forum international pour la restructuration de la dette bilatérale officielle.

2. Les membres du Club de Paris sont les représentants des gouvernements de l’Allemagne, de l’Australie, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, de la Corée, du Danemark, de l’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la Finlande, de la France, de l’Irlande, d’Israël, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède, et de la Suisse.

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Brazil to become the 22nd member of the Paris Club

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Mardi, 29 novembre, 2016 - 19:30

4ème conférence du Forum de Paris 2016

 

Le Forum de Paris lance la réflexion sur des principes opérationnels du financement soutenable du développement.

Des représentants de plus de 40 pays créanciers et débiteurs souverains et de dix institutions financières internationales et organisations internationales ont posé les bases de futurs principes du financement soutenable à l’occasion de la 4ème réunion annuelle du Forum de Paris, le 29 novembre 2016.

Ce travail s’inscrit dans la continuité du Programme d’Action d’Addis Abeba, approuvé en juillet 2015 par les Etats membres des Nations Unies. Les créanciers et emprunteurs jouent un rôle partagé dans la promotion de la soutenabilité et la gestion de la dette publique dans les pays en développement. Les signataires du Programme d’Action d’Addis Abeba se sont engagés à se doter de principes opérationnels en la matière.

Les pays participants sont convenus ce jour que de tels principes pourraient utilement se concentrer sur la transparence entre les acteurs et leur coordination, la résilience et la cohérence avec les cadres d’endettement définis par le FMI et la Banque mondiale.

La présidence allemande du G20 s’appuiera sur ces travaux afin de développer des principes opérationnels du financement soutenable du développement.

 

Cette 4ème conférence annuelle a rassemblé les membres permanents du Club de Paris, ses participants ad hoc (Afrique du Sud et Chine), les membres du G20 (Arabie Saoudite, Argentine), des membres de l’Union européenne, des représentants de pays émergents et en développement (Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Ghana, Madagascar, Mali, Namibie, Pakistan, Philippines, Sénégal, Soudan, Thaïlande et Vietnam). Des organisations internationales telles que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, la Banque Centrale Européenne, la CNUCED, le Commonwealth, la Commission Européenne, le Secrétariat du G24, la Présidence du G77, les Nations Unies, l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), ont également participé à cette conférence. Enfin, la société civile a été représentée par des personnalités de la Réserve Fédérale de la Banque de Chicago et de l’Université de Munich, ainsi que par des Organisations Non Gouvernementales (ONG) membres de Coordination Sud.

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Forum de Paris

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Le Forum de Paris lance la réflexion sur des principes opérationnels  du financement soutenable du développement

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Mardi, 29 novembre, 2016 - 19:15

Célébration du 60ème anniversaire et adhésion de la Corée en tant que 21ème membre

 

Le 1er juillet 2016, le Club de Paris a accueilli une conférence internationale au Ministère des Finances français afin de célébrer son 60ème anniversaire ainsi que l’adhésion de la Corée en tant que 21ème membre.

Le Club de Paris a rassemblé des représentants officiels de haut niveau pour une conférence internationale qui a pris acte des 60 années de restructurations de dette souveraine et qui a débattu des enjeux présents et futurs du financement soutenable, de la restructuration de dette ordonnée et plus généralement de l’architecture financière internationale de la dette souveraine.

A la fin de la conférence, le Club de Paris a fièrement accueilli la Corée en tant que son 21ème membre. Après presque 20 années de coopération avec le Club de Paris, la Corée a ainsi décidé de devenir membre à part entière. L’adhésion de la Corée renforce le Club de Paris principal forum international pour la restructuration de dette souveraine et contribue plus largement à une résolution plus efficace, ordonnée et inclusive des crises de la dette souveraine. Cela traduit également la capacité du Club de Paris à étendre son association avec des créanciers émergents sur la base de principes partagés et de favoriser un dialogue ouvert et constructif avec les créanciers souverains.

Equipe2

Equipe actuelle et équipes passées du Club, réunies le 1er juillet 2016 à l'occasion des 60 ans du Club de Paris

 

Délégués du Club de Paris

Délégués du Club de Paris

 

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Christine LAGARDE et Sang Mok CHOI

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Vendredi, 1 juillet, 2016 - 12:00

Réunion annuelle du Club de Paris avec les créanciers du secteur privé

 

Paris, le 30 juin 2016 - Pour la seizième année consécutive, le Club de Paris et l'Institute of International Finance ont organisé conjointement une rencontre entre créanciers officiels et privés, avec la participation de représentants du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale. Depuis la première édition de 2001, ce forum constitue un événement essentiel pour le dialogue entre créanciers officiels et privés.

Les participants du secteur public et du secteur privé ont salué l'opportunité qui leur était offerte de réfléchir à une démarche commune d’amélioration du système de résolution des crises de dette souveraine. En soulignant l’importance d’un dialogue ouvert et de la transparence entre débiteurs souverains et créanciers, ils ont mis en exergue le rôle déterminant d'une telle coopération pour prévoir et résoudre efficacement les crises de dette souveraine.

Les créanciers souverains et privés ont fait le point sur les perspectives économiques et financières des pays en développement et des pays à faible revenu. Ils ont échangé avec l’éclairage des institutions financières internationales sur la situation actuelle du Venezuela et sur la façon dont une réponse de la communauté internationale pourrait contribuer à favoriser le redressement de ce pays. Les créanciers ont discuté de l’endettement externe croissant des pays en développement - qui prend depuis une décennie principalement la forme d’émissions obligataires -, et qui appelle à un approfondissement de la coordination entre créanciers, qui inclut le recours aux clauses d’actions collectives, afin de garantir l’efficience et la rapidité de la résolution de dette dans l’éventualité où elle s’avérerait nécessaire. Ils ont par ailleurs souligné les enjeux de la question de la transparence des données, et mis l’accent sur la nécessité de règles communes de comptabilité et de partage des données pour réduire l’incertitude et prévenir de possibles accumulations de dette qui pourraient entraîner une crise.

Les participants ont échangé leurs points de vue sur les initiatives actuelles visant à renforcer l’approche contractuelle des restructurations de dette souveraine et à pousser le marché de la dette souveraine à intégrer une forme de résilience aux crises en ayant recours à de nouveaux instruments, comme notamment les obligations indexées au PIB et les clauses de contingence environnementale.

Enfin, sur la base des éléments partagés par le FMI sur la prochaine réforme de sa politique concernant les arriérés de pays débiteurs vis-à-vis de créanciers privés, les participants ont fait le point sur leurs expériences passées et sur les défis restant à relever pour assurer la coopération effective entre créanciers publics et privés qui garantit l’efficience des restructurations de dette souveraine. Cette coopération est notamment permise par la réunion annuelle entre le Club de Paris et l’IIF.

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IIF2016

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Jeudi, 30 juin, 2016 - 00:00

Le Club de Paris publie des données détaillées sur ses créances au 31 décembre 2015

 

Depuis 2008, le Club de Paris publie annuellement le montant des créances que ses membres détiennent sur les États étrangers.

Ces créances sont détenues par les Etats membres du Club de Paris, soit directement, soit à travers leurs organismes officiels (notamment les agences de crédit à l’exportation et les agences d’Aide Publique au Développement).

Ce tableau contient des données détaillées qui couvrent tous les types de créances détenues sur l’ensemble des pays par les membres du Club de Paris, y compris le 21ème et dernier membre, la République de Corée, et un participant ad hoc, le Brésil. Il inclut par conséquent des catégories de débiteurs très différents, dont environ la moitié a toujours assuré un paiement de sa dette à l’égard des créanciers du Club de Paris. Quatre-dix pays listés dans le tableau ont négocié un accord avec le Club de Paris à un moment ou un autre dans le passé. La plupart des pays mentionnés dans le tableau ci-après a une très faible probabilité de demander au Club de Paris un allègement de dette dans le futur, compte tenu de leurs perspectives macroéconomiques actuelles.

Le tableau publié sur le site du Club de Paris indique le montant total des créances au 31 décembre 2015 détenues par ses membres sur chaque pays débiteur, en distinguant les créances d’Aide publique au développement (APD) et les créances qui ne relèvent pas de l’APD (NAPD). Les encours sont agrégés au niveau de chaque pays débiteur.

Le montant total des créances du Club de Paris, hors intérêt de retard, s’élève à 310,95 milliards de dollars, dont 149,98 milliards de dollars de créances d’APD et 161 milliards de créances NAPD.

Certains montants pour lesquels les créanciers du Club de Paris ont décidé d’accorder un allègement de dette peuvent encore apparaître dans ce tableau pour des raisons techniques, notamment pour délais de signature des accords bilatéraux.

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Paris Club claims 2015

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Mercredi, 29 juin, 2016 - 12:00

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Paris Club claims 2015

Le Club de Paris se félicite de la décision de la Corée de devenir son 21ème membre

 

Le Club de Paris se félicite de la décision de la République de Corée de le rejoindre en tant que vingt-et-unième membre, et s’apprête à entamer le processus d'adhésion.

L'adhésion de la Corée au Club de Paris intervient comme une reconnaissance de son rôle croissant en tant que créancier souverain et de son implication dans les discussions du Club de Paris, qui fournit un cadre multilatéral permettant aux créanciers de recouvrer leurs créances en arriérés et de trouver une solution efficace et rapide aux crises de la dette souveraine.

En tant que membre, la Corée sera en mesure de mieux influencer l'agenda financier international et de peser dans les futures restructurations de dettes souveraines en Club de Paris. L’adhésion de la Corée sera fondée sur son engagement au respect des six principes du Club de Paris, qui offrent aux créanciers souverains un cadre de dialogue efficace et constructif.

L’expérience unique du Club de Paris et son historique de 433 négociations avec 90 pays, ainsi que son ouverture et sa flexibilité, lui permettent de jouer un rôle crucial dans le système financier international en tant que forum mondial de coordination entre les créanciers bilatéraux officiels dans la mise en œuvre ordonnée des restructurations de dette souveraine.

Notes de contexte

1. Le Club de Paris a été formé en 1956. C’est un groupe informel de créanciers publics des pays industrialisés les plus importants.

2. Les membres du Club de Paris sont les représentants des gouvernements de l’Allemagne, de l’Australie, de l’Autriche, de la Belgique, du Canada, du Danemark, de l’Espagne, des Etats-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la Finlande, de la France, de l’Irlande, d’Israël, de l’Italie, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Suède et de la Suisse.

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Le Club de Paris se félicite de la décision de la République de Corée de devenir son 21ème membre

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Lundi, 6 juin, 2016 - 12:45

Atelier du Forum de Paris - Assemblées de Printemps

 

“Soutenabilité de la dette dans les économies en développement : de nouvelles politiques et de nouveaux instruments pour résoudre un problème de longue date” - Washington DC

 

L'objectif des événements organisés par le Forum de Paris est de favoriser des discussions franches et ouvertes entre les pays créanciers et débiteurs, sur des sujets touchant au financement officiel et à la prévention et la résolution des crises de la dette souveraine. Il s’agit avant tout d’un forum d'intérêt collectif pour promouvoir l'échange d'informations et de meilleures pratiques sur ces enjeux, tout en abordant les activités, les méthodes et les objectifs de l’enceinte opérationnelle des restructurations de créances officielles qu’est le Club de Paris.

 

Remarques introductives

 

De nouvelles politiques visant à promouvoir les pratiques de financement durable

Alors qu’un grand nombre des pays les plus pauvres ont vu le fardeau de leur dette réduit au cours des dernières décennies, en particulier par le biais de l'initiative PPTE, la plupart restent vulnérables aux crises de la dette. Certains ont presque atteint à nouveau des niveaux d’endettement équivalents à ceux qui pré-dataient l’initiative. Dans ce contexte, en tenant compte du cadre de l'analyse de viabilité de la dette du FMI et de la Banque mondiale, ainsi que de leurs politiques respectives d’encadrement de l’endettement souverain, il est essentiel de promouvoir des pratiques de financement durable, conformément aux recommandations du Programme d'Action d'Addis-Abeba. Cette session abordera les nouveaux défis de la dette auxquels sont confrontés les PFR, et discutera de la façon dont les réformes récentes et à venir de ces politiques visent à aider les pays à assurer une meilleure gestion des risques.

Orateur principal : Min ZHU, Directeur Général adjoint, FMI

 

Innovation dans les restructurations de la dette souveraine

Les processus de restructuration de la dette doivent s’adapter à un environnement financier changeant et incertain. Comme le montre le document du FMI de 2013 « Too Little, Too Late », le coût de la restructuration de la dette est souvent accru par le fait que les discussions s’amorcent généralement lorsque la viabilité de la dette est déjà compromise. Des présentations portant sur l’introduction d’instruments de contingence dans les contrats de dette peuvent être un moyen de parvenir à une plus grande résilience aux chocs économiques ou environnementaux. Une autre voie prometteuse est de convertir les avantages d'une restructuration de la dette ou de rachat en un investissement dans le tissu économique du pays, comme dans le cas du remboursement anticipé auquel les Seychelles ont procédé avec le Club de Paris.

Orateur principal : Jean Paul ADAM, Ministre des Finances, du Commerce et de l’Economie Bleue, Seychelles

 

Remarques de conclusion

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Paris Forum Workshop

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Jeudi, 14 avril, 2016 - 00:00

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