Les représentants des pays créanciers du Club de Paris se sont réunis le 17 novembre 2001 et sont convenus de recommander à leurs gouvernements une réduction du stock de la dette du Mozambique.
Réduction de la dette du Mozambique
Les représentants des pays créanciers ont pris note de ce que, compte tenu des efforts importants réalisés en matière de réformes économiques et structurelles, ainsi que de la charge représentée par son endettement extérieur, le Mozambique a atteint le 25 septembre 2001 le point d'achèvement de l'initiative renforcée sur la dette des Pays Pauvres Très Endettés.
Ils ont accueilli avec satisfaction la détermination du Mozambique à mettre en oeuvre un programme économique global et rigoureux de nature à fournir la base pour une croissance économique soutenable et de mettre en oeuvre une stratégie globale de réduction de la pauvreté.
Le stock de la dette due aux créanciers du Club de Paris au 1er septembre 2001 était estimé à 2.800 M$ dont 2.456 M$ de dette pré-date butoir (dont 98% de crédits commerciaux) et 346 M$ de dette post date butoir (dont 10% de crédits commerciaux).
Ils ont décidé d'annuler 2.270 M$ de crédits en valeur nominale soit 1.650 M$ en valeur actuelle nette, ce qui représente la part de l'effort du Club de Paris tel que défini par les conseils d'administration du FMI et de la Banque Mondiale, dans le cadre de l'initiative sur la dette des Pays Pauvres Très Endettés. Cet effort d'annulation a porté sur 1.650 M$ en valeur actuelle nette de dette commerciale pré-date butoir.
Par ailleurs, le Mozambique s'est engagé à utiliser les ressources additionnelles provenant du traitement exceptionnel de sa dette pour atteindre les objectifs prioritaires identifiés dans sa stratégie de réduction de la pauvreté et à rechercher un traitement comparable de tous ses autres créanciers extérieurs notamment des autres pays créanciers.
Avec cette opération, le Mozambique est le troisième pays à bénéficier d'une réduction de sa dette due au Club de Paris au titre de l'initiative renforcée sur la dette des Pays Pauvres Très Endettés, après l'Ouganda et la Bolivie.