Le Club de Paris publie des données détaillées sur ses créances au 31 décembre 2013
Depuis 2008, le Club de Paris publie annuellement le montant des créances que ses membres détiennent sur les États étrangers.
Ces créances sont détenues par les Etats membres du Club de Paris, soit directement, soit à travers leurs organismes officiels (notamment les agences de crédit à l'exportation et les agences d'Aide Publique au Développement).
Ce tableau contient des données détaillées qui couvrent tous les types de créances détenues par les membres du Club de Paris sur l'ensemble des pays et autres entités publiques. Il inclut par conséquent des catégories de débiteurs très différents, dont environ la moitié a toujours assuré un paiement de sa dette à l'égard des créanciers du Club de Paris. Quatre-vingt-dix pays listés dans le tableau ont négocié un accord avec le Club de Paris à un moment ou un autre dans le passé. La plupart des pays mentionnés dans le tableau ci-après a une très faible probabilité de demander au Club de Paris un allègement de dette dans le futur, compte tenu de leurs perspectives macroéconomiques actuelles.
Le tableau publié par le Club de Paris sur son site internet indique le montant total des créances au 31 décembre 2013 détenues par ses membres sur chaque pays débiteur, en distinguant les créances d'Aide publique au développement (APD) et les créances qui ne relèvent pas de l'APD. Les encours sont agrégés au niveau de chaque pays débiteur.
Le montant total des créances du Club de Paris, hors intérêt de retard, s'élève à 373,1 milliards de dollars, dont 165,8 milliards de dollars de créances d'APD et 207,3 milliards de créances non APD.
Certains montants pour lesquels les créanciers du Club de Paris ont décidé d'accorder un allègement de dette peuvent encore apparaître dans ce tableau pour des raisons techniques, notamment pour délais de signature des accords bilatéraux, qui mettent en oeuvre des accords du Club de Paris, il s'agit en particulier des créances sur les pays éligibles à l'initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) qui ont bénéficié d'un traitement en Club de Paris en 2013 (par exemple l'Union des Comores).